HYDROPATH’/
Literally "the way of water", this series continues to evolve today, and in particular from collage to canvas. The title of this series also refers to "that which heals with water" but also to the literary club that existed in Paris at the end of the 19th century.
Conceived as a test of water, of its fluid behaviour, a model of combat and revolutionary strength, supple and mobile, this body of work gives reason to its formidable capacity for adaptation. Optimally adapted to its environment, it infiltrates, gains ground, trickles and traces its course. It finds the slightest fault and rushes in. Inspired by martial arts practices, but also by acrobats, balancing artists and circus performers, who thus become the symbolic representatives of this mastery of the body that intimates this (r)evolution. Because the liquid mass inside the human body is superior to the solid mass, mastering and using this mass means making oneself elusive, giving oneself unexpected access paths, and through continuous movement, making dodging the weapon of lifting.
Littéralement « voie de l’eau », cette série continue aujourd’hui d’évoluer, et notamment du collage vers les toiles. Le titre de cette série désigne également « ce qui soigne par l’eau » mais fait aussi référence au club littéraire qui a existé à la fin du XIXe siècle à Paris.
Pensé comme une épreuve de l’eau, de son comportement fluide, modèle de combat et de force révolutionnaire, souple et mobile, cet ensemble d’oeuvres donne raison à la formidable capacité d’adaptation. Adaptation optimale à son milieu, elle s’infiltre, gagne du terrain, ruisselle et trace son cours. La moindre faille, elle la trouve et s'engouffre dedans. Inspiré donc des pratiques d’arts martiaux mais aussi des acrobates, équilibristes et circassiens qui deviennent ainsi les représentants symboliques de cette maîtrise du corps qui intime cette (r)évolution. Du fait que la masse liquide, à l’intérieur du corps humain est supérieure à la masse solide, maîtriser et utiliser cette masse, c’est se rendre insaisissable, se donner des chemins d’accès inattendus, et par le mouvement continu, faire de l’esquive l’arme du soulèvement.